Depuis les temps les plus reculés, cette nuit est « une veille en l’honneur du Seigneur » (Exode 12, 42). Elle est ordonnée de telle sorte que selon la recommandation de l’Evangile, les fidèles, tenant en main leur flambeau allumé, soient semblables à des hommes qui attendent leur maître, afin qu’à son retour il les trouve en train de veiller et les fasse asseoir à sa table. Cette nuit célèbre la Pâque, littéralement le passage, la victoire du Christ sur la mort.
Pendant la Veillée pascale, la liturgie, depuis 1952, propose sept lectures de l’Ancien Testament dans la nuit. Chaque lecture est suivie d’un psaume, qui guide notre prière, et d’une oraison qui exprime le sens chrétien de cette lecture. Ces sept lectures forment donc un bel ensemble de figures du Christ et du mystère de Pâques que L’Eglise nous propose pour bien célébrer notre Pâque et notre vie de baptisés. Ces sept lectures ne sont pas toutes obligatoires. On peut se limiter à deux. Mais il faut toujours lire le passage de la mer rouge.