La messe de la Sainte-Geneviève sera célébrée le jeudi 28 novembre à 15h15 à la cathédrale .
Qui était Sainte-Geneviève ?
Née autour de 420 dans une famille de notables et baptisée à Nanterre, Geneviève rejoint l’île de la Cité en 440. Elle consacre l’abondant héritage laissé par ses parents à aider des nécessiteux de la capitale.
En 451, alors que Paris est menacé par les Huns, commandés par Attila, « le Fléau de Dieu », Geneviève réalise l’un de ses miracles les plus spectaculaires. Les Parisiens, paniqués, commencent à s’agglutiner sur le port. Elle s’oppose à leur départ et les exhorte à prier Dieu. Menacée physiquement, elle s’enferme dans un baptistaire avec d’autres femmes et prie avec ferveur. Le miracle a finalement lieu : la ville échappe aux raids meurtriers des Huns.
Trente ans plus tard, alors que les Francs de Clovis bloquent la ville, Geneviève organise à ses frais le ravitaillement de Paris depuis ses terres d’Arcis-sur-Aube et obtient, à force de discussion, de persuasion et de diplomatie, la conversion du célèbre roi franc ! En signe de reconnaissance, le nouveau roi chrétien désigne Geneviève comme protectrice du royaume franc.
Décédée le 3 janvier 502 (ou 512), Sainte-Geneviève est inhumée à Paris.
Pourquoi la gendarmerie fête-elle Sainte-Geneviève le 26 novembre et non le 3 janvier, date attribuée à la sainte par le calendrier ?
Le 26 novembre marque l’anniversaire de l’un des quelque 60 miracles prêtés à la sainte. En 1130, la maladie dite « des Ardents », provoquée par l’ergot de seigle, tue 14 000 personnes à Paris. Pour mettre un terme à cette épidémie, l’évêque fait présenter la châsse de Sainte-Geneviève à 103 malades, qui l’effleurent. Tous sont immédiatement guéris, à l’exception de trois d’entre eux, restés sceptiques.
Actuellement la châsse contenant les reliques de la Sainte est conservée à l’église Saint-Etienne-du-Mont, située à côté du Panthéon, à Paris.
Le 18 mai 1962, Jean XXIII établit Sainte-Geneviève comme patronne « des gendarmes français, gardiens de l’ordre public ».