Challenge !
Il reste 2 semaines pour collecter les 20% manquants ! *
* 100% correspond à la collecte 2022
À Noël, « Merci » à tous les donateurs et à Dieu, le Premier d’entre nous.
Chaque année, la présentation consolidée des ressources des diocèses en France conduit à une réflexion sur le sens du don. L’Eglise ne vit en effet que des dons des catholiques, pratiquants ou non. Au-delà de ce rappel utile, l’engagement renouvelé des donateurs, malgré des circonstances défavorables, suscite notre admiration et appelle notre responsabilité.
Chacun doit savoir, et veut savoir de plus en plus, pourquoi il donne. Et c’est une bonne chose. Le don en effet n’est pas contraint mais porté par une liberté profonde.
Pour apporter librement son soutien financier, chacun désire comprendre comment la mission de l’Eglise rejoint ses aspirations profondes : orienter sa vie dans le bon sens, s’ouvrir aux autres, rendre service ; tout cela constitue comme un fil rouge.
Chaque geste prend place dans une longue chaîne de fidélités. Chaque don consolide la trame de nos vies en leur donnant la forme de l’offrande, de l’offrande de soi finalement. Les manières de donner à l’Eglise sont diverses ; elles portent toutes une forte dimension spirituelle. A la messe, au moment de la quête, un lien direct est établi avec l’activité de l’Eglise dont le cœur est l’Eucharistie dominicale. Dans la participation à une célébration occasionnelle, l’offrande marque une solidarité spirituelle avec des familles qui sont dans la joie ou la tristesse, dans l’espérance, mais aussi avec la communauté qui est rassemblée. Le recueillement dans une église, une chapelle ou un sanctuaire, est porté par la lumière d’une bougie : chacun comprend et même attend qu’une offrande soit proposée ; elle n’est pas la condition de la prière présentée mais elle accompagne visiblement un don intérieur.
Dans la libre participation des donateurs, je reconnais volontiers, du point de vue de la foi, une réponse au Don entre tous les dons, le premier de tous : Dieu créateur et sauveur qui donne la vie. Dans l’acte de création, il nous pose comme des personnes libres et responsables, capables de relations et de réciprocité, heureux de nous donner nous-mêmes. Puisqu’il est le Créateur de la nature, de l’humanité et tout être vivant, nous pouvons bien nous interroger également sur l’usage que nous faisons de l’univers et tous les biens de la terre.
C’est bientôt Noël, c’est vraiment le moment de dire « Merci » à tous les donateurs et à Dieu, le premier d’entre eux.
+ Denis MOUTEL
Evêque de Saint-Brieuc et Tréguier
Président du conseil financier de la Conférence des Evêques de France.
L’EGLISE N’EST PAS SUBVENTIONNÉE, ELLE NE VIT QUE DE DONS !
L’Église catholique en France ne reçoit de subventions ni de l’État français ni du Vatican ; elle ne vit que des dons de ses membres. Le denier de l’Eglise — anciennement Denier du culte ou Denier du clergé — est une contribution libre et volontaire demandée à tous les catholiques. Chaque année, la campagne du denier de l’Église permet de récolter les fonds nécessaires pour assurer le traitement des prêtres et des laïcs salariés des diocèses.
LE DENIER EST UNE NÉCESSITÉ
Il sert à payer le traitement des prêtres, le salaire des laïcs salariés au service du diocèse, la formation des séminaristes, la prise en charge des prêtres âgés. Vous pouvez consulter les comptes de l’Association diocésaine, certifiés par un commissaire aux comptes indépendant.
L’ÉGLISE N’EST PAS RICHE !
Non. L’Église a parfois un patrimoine immobilier conséquent mais qui nécessite des mises aux normes et un entretien permanent. Ses frais de fonctionnement pour assurer la mission sont supérieurs aux dons qu’elle reçoit et la situation de certains diocèses est très précaire. Pour rappel : ni subventions d’État, ni du Vatican… 100% de dons.
CHAQUE DON COMPTE !
Vous pensez que votre don ne fera pas la différence ? Alors rassurez-vous ! Car si chaque catholique donnait aujourd’hui seulement 1% de son salaire (soit entre 15€ et 20€ par mois pour un SMIC), l’Eglise de France pourrait subvenir à ses besoins, et il en va de même pour notre Eglise en Bourbonnais !
RÉPARTISSEZ VOS DONS !
Les prêtres et les laïcs salariés sont payés tous les mois, les diocèses ont donc besoin de trésorerie tous les mois. Pour l’Église, pouvoir compter sur des dons réguliers est important. De votre côté, vous n’aurez plus le souci de penser à faire un don, et vous lissez votre offrande. Vous pouvez moduler ou arrêter votre don quand vous le souhaitez !
N’ATTENDEZ PLUS !
Il n’y a pas d’âge minimum pour contribuer à la mission de son Eglise locale ! Il n’est pas nécessaire d’attendre d’avoir un salaire confortable, ou que vos enfants grandissent, ou bien même l’âge de la retraite… Tous les dons sont importants, y compris les plus petits ! Vous pouvez contribuer à la mission de votre Eglise en donnant chaque mois une petite somme proportionnelle à vos moyens !