Le mariage est l’alliance entre un homme et une femme unis par un même amour. Dans cette alliance se révèle le plus pleinement l’histoire, des alliances entre Dieu et l’humanité scellée dans l’amour du Christ qui a donné sa vie pour nous. Le sacrement de mariage sanctifie l’union d’un homme et d’une femme et situe l’amour des époux au coeur de l’amour de Dieu pour l’humanité.
Le mariage doit être célébré publiquement par l’échange des consentements : l’engagement public et libre des époux l’un envers l’autre. La célébration se fait devant l’assemblée chrétienne, les témoins et le curé ou un prêtre ou un diacre délégués par lui. Le célébrant appelle la bénédiction de Dieu sur les époux et leur foyer.
C’est pourquoi le sacrement est un don de Dieu, l’Église ne se reconnaît donc pas le pouvoir d’annuler ce don. Quelqu’un qui a reçu le sacrement de mariage ne peut pas se marier
une seconde fois après son divorce. S’il le fait, il demeure membre de l’Église, puisque le don du baptême ne peut être annulé, mais il entre dans une rupture de vie sacramentelle tant qu’il ne peut pas recourir au sacrement de Pénitence.
Depuis le 1er janvier 1995, le « Directoire canonique et pastoral pour les actes administratifs des sacrements » est en vigueur pour tous les diocèses de France.
Le prêtre ou le diacre qui constitue un dossier de mariage, même si les futurs foyers y participent, engage sa responsabilité.
Ceci est marqué par sa signature au n° 11 du dossier « attestation du prêtre ou du diacre».
Si le prêtre ou le diacre a des doutes quant à la maturité ou quant aux intentions de l’un des fiancés ou des deux – le doute ne crée pas un empêchement – il est important pour la suite qu’il joigne au dossier un papier daté et signé où il exprime ses craintes et leurs raisons.
Les formulaires proposés sont indicatifs. Ils tiennent compte de diverses situations.
L’objet de la déclaration d’intention est la vérification de la concordance entre l’intention des fiancés et celle de l’Eglise quant au mariage catholique et à ses fins, d’où la signature des fiancés et du prêtre ou du diacre. Pour la validité du consentement, il est donc nécessaire qu’apparaissent :
On ne célébrera pas un mariage sans que soient consignées au dossier les déclarations d’intention datées et signées.
L’acte de baptême doit être récent, la photocopie sera certifiée conforme à l’original.
Lorsqu’un fiancé a été ondoyé (baptême en forme privée), c’est alors l’acte d’ondoiement qui fait foi et non celui du « supplément de baptême».
La notification du mariage doit être faite au lieu de l’ondoiement et du supplément du baptême.
Pour demander un acte de baptême en France ou à l’étranger, consulter la liste des diocèses en France sur le site www.eglise.catholique.fr
Les procédures de divorce sont parfois plus rapides que les notifications des mariages religieux, il est donc nécessaire de demander les actes de naissance et de les joindre au dossier : c’est souvent la seule pièce justifiant l’état libre, à plus forte raison quand il s’agit d’un non baptisé. La fiche d’état civil est refusée.
Si l’acte de naissance porte en mention marginale un mariage civil (suivi d’un divorce), il faut écrire aux archives de l’évêché du lieu du mariage civil pour s’assurer qu’il n’y a pas eu de célébration religieuse.
Si un non baptisé a déjà contracté un mariage civil, il faut s’assurer de la situation religieuse de l’ancien conjoint en se souvenant que l’Église reconnaît valide et donc indissoluble le mariage de deux personnes non baptisés.
C’est la partie catholique qui est dispensée :
Elle est donnée par l’évêque de la partie catholique :
Le seul empêchement qui demeure est le conjucide.
Empêchement et donc dispense nécessaire si un beau-père veut épouser sa belle-fille ou si un gendre veut épouser sa belle-mère.
Il n’y a plus d’empêchement pour le mariage entre catholique et baptisé non catholique célébré en l’Église catholique, mais il faut l’autorisation de l’évêque de la partie catholique (licéité). La même autorisation est nécessaire pour un mariage entre catholique et orthodoxe.
Pratiquement :
Le curé ou le vicaire célèbrent validement le mariage dans leur paroisse. Le fait de résider dans une paroisse (pour un aumônier, prêtre en retraite ou en repos) ne confère pas de juridication pour les mariages sur cette paroisse. Il faut à chaque fois la délégation du curé ou du vicaire, aussi nécessaire pour un diacre permanent,
Avec le code canonique de 1983, le curé peut donner pour un temps déterminé et par écrit une délégation générale à un de ses confrères.
Si un diacre, un prêtre ou un évêque (sauf l’évêque de Moulins) vient célébrer un mariage, le curé ou le vicaire doit donner explicitement la délégation qui sera inscrite sur le dossier et sur le registre des mariages.
Par contre si un curé ou un vicaire autorise un mariage hors de sa paroisse, il n’a pas de délégation à donner au curé du lieu du mariage.
Le lieu normal de la célébration est l’église paroissiale où est célébrée la messe dominicale. On célébrera un mariage dans un autre lieu qu’avec l’accord de l’Évêché. Le registre utilisé sera celui de la paroisse.
Elles relèvent de la responsabilité du curé ou du vicaire du lieu où se célèbre le mariage et où reste le dossier. Il est demandé de faire parvenir dans les plus bref délais, les notifications au Bureau des Archives de l’Évêché de Moulins.