Parler de RÉCONCILIATION ou de PÉNITENCE, pour les hommes et les femmes de notre temps, c’est inviter à retrouver, traduites dans leur langage, les paroles mêmes par lesquelles notre Sauveur et Maître Jésus-Christ a voulu inaugurer sa prédication : « Convertissez-vous et croyez à l’Evangile », c’est-à-dire accueillez la joyeuse nouvelle de l’amour, de votre adoption comme fils de Dieu et donc de la fraternité.
Cette citation est extraite de l’exhortation apostolique post-synodale RECONCILIATIO ET PAENITENTIA du Pape Jean-Paul II sur la réconciliation et la pénitence dans la mission de l’Église aujourd’hui. C’est Dieu seul qui pardonne les péchés (Mc 2, 7).
Ce sacrement est le signe de l’amour infini de Dieu. Le pardon de Dieu est toujours possible si nous faisons une démarche vraiment sincère. En se reconnaissant pécheur, nous croyons que l’amour infini de Dieu est toujours le plus fort. Le dialogue avec un prêtre est le signe efficace de la réconciliation avec Dieu et avec nos frères.
Le sacrement permet aussi au fidèle de se réconcilier avec l’Église.
Les actes du pénitent lors du sacrement comprennent quatre phases :
- l’examen de conscience par lequel on recherche ses péchés,
- la contrition ou repentir qui implique de regretter ses fautes et de prendre la résolution de ne plus les commettre,
- la confession des péchés,
- la satisfaction (ou pénitence).